Anciennement, le CPF était alimenté en heures. Ce système a fait peau neuve pour être crédité en Euros. Chaque salarié à temps plein reçoit un montant de 500 € chaque année (pour les salariés non qualifiés cette somme augmente jusqu’à 800 €). Toutefois le CPF a un plafond maximal de 5000 € au bout de 10 ans et de 8000 € pour les salariés non qualifiés.
Peu importe que vous changiez d’employeur, de métier ou autre, les droits et crédits acquis restent à votre disposition ! Il existe également des passerelles entre votre ancien DIF et le CPF.
Le CPF est utilisable de façon individuelle : pas besoin de l’autorisation de son employeur en dehors de son temps de travail ! Il peut également être mobilisé avec l’accord de ce dernier si votre demande de formation se trouve sur vos heures de travail. L’employeur a alors un délai d’un mois pour répondre à son salarié s’il l’autorise à s’absenter pour sa formation. Au-delà de ce délai, l’absence de réponse équivaut à acceptation. Ce n’est pas fini : le financement de votre formation doit (dans ce cas uniquement) ensuite être validée par l’Organisme paritaire collecteur agrée (OCPA) dont dépend votre entreprise. Cet opérateur assume la prise en charge financière de la formation lorsque le CPF est mobilisé sur leur temps de travail. Lorsque le CPF est mobilisé sur le temps libre du salarié, c’est le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FFSPP) et l’Organisme paritaire agrée au titre du CIF (OPACIF) qui s’occupent du financement.
Enfin pour les demandeurs d’emploi, c’est l’État notamment par le biais de Pôle Emploi ainsi que les régions qui prennent en charge le financement du CPF.
Lorsque le coût de la formation dépasse la prise en charge par ces différents organismes, le salarié peut obtenir d’autres compléments.